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Point de situation du Jeudi 14 mai

La situation de la France continue de s’améliorer. Le nombre de cas critiques est en baisse. Le taux de mortalité est, à ce jour, de 415 décès par million d’habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 38,2 . Ce taux de mortalité est le 5ème de la planète.

Alors que l’épidémie s’achemine vers sa fin, la France se serait enfin mise à tester et commencerait à rattraper son retard.Avec toujours 21 213 tests par million d’habitants(compteur bloqué depuis 6 jours), la France est désormais à la 31ème place sur 48 en Europe et à la 51ème place mondiale pour cette activité recommandée par l’OMS dès le 17 mars. Elle espère atteindre, en fin d’épidémie, le nombre quotidien de tests qu’elle aurait dû réaliser au début, pour tenter de ralentir la propagation du virus et de sauver un maximum de vies.

A ce jour, son nombre de tests par million d’habitants reste plus de 2,5 fois inférieur à ceux du Portugal et de l’Irlande et loin derrière ceux de la Biélorussie ou de la République Tchèque, pays pourtant peu affectés par l’épidémie: c’est «encore trop peu et surtout beaucoup trop tard» pour un grand pays développé…. (décision prise avec trois semaines de retard par le ministre de la santé pour exploiter les capacités existantes des laboratoires vétérinaires).

Avec un taux de guérison, à ce jour, de 41,7% des cas confirmés, au niveau national,la France fait moins bien que l’Espagnequi a en déjà guéri 67,6%. Elle a beaucoup moins guéri que l’Allemagne qui a déjà renvoyé 85,5% de ses patients chez eux, quela Suissequi en a guéri 88,1%, quel’Autrichequi en a guéri 89,4% …..etc. Il semble donc que l’on reste beaucoup plus longtemps à l’hôpital en France qu’ailleurs. Peut être est ce parce que l’on y est admis trop tard et qu’aucun traitement préalable sérieux et efficace n’a été donné à de trop nombreux patients, en amont de leur admission, pour faire baisser leur charge virale ..…

Les conséquences de l’interdiction faite aux médecins de ville de prescrire certains médicamentspour aider les patients à faire baisser cette charge virale devront être étudiées de près après l’épidémie.Les responsabilités politiques et celles du fameux «conseil scientifique» devront être évaluées.Les liens de chacun des membres de ce conseil scientifique avec les laboratoires pharmaceutiques devront être recherchés sur plusieurs années. Il nous faudra comprendre pourquoi ce genre de décision n’a été jugée intelligente qu’en France.

 
 
 

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